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... Puis traversée du pont Valentré, montée vers les-Mathieux avant une longue montée finale au milieu des cèdres et des pins vers Labastide-Marnhac.

 

Vieux moulin en ruine

Après une interminable approche dans les causses de Limogne, nous découvrons enfin Cahors.

Grand messe de Pâques à la cathédrale de Cahors célébrée par Mgr Laurent Camiade

Mgr Camiade offre à sa communauté diocésaine une cloche en chocolat

Vieilles rues de Cahors et pont Valentré

Il faut remonter sur la falaise dominant Cahors à l'ouest

Peut-être encore une orchidée sauvage ?

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Pas Orchidée sauvage mais Asphodèle. Explications de François Nardou

La fleur blanche en épis que vous crûtes (j'aime ce rude prétérit) être une "Orchidée sauvage" (Orchis) est une tout autre plante : c'est une asphodèle, commune en Quercy et au Proche-Orient, et dans toutes les contrées méditerranéennes et péri-méditerranéennes, sur sols calcaires, caillouteux en stations chaudes et sèches... C'est dans la Bible la Rose du Sharon, le Lys de la Vallée de Yizré'el... d'où le titre du roman de Balzac...

Les asphodèles, aux racines rhizomateuses comestibles, sont des plantes qui témoignent d'une ancienne surpaturation par chêvres et moutons des endroits où elles croissent . Ces plantes sont répulsives pour le petit bétail du fait de la dureté de leurs feuilles à tranchant coupant et à pointes épineuses , aussi résistent-elles aux troupeaux que l'on envoyait jadis paître sur les causses, sur les versants des causses et dans les combes arides et chaudes des causses  du Quercy. Leurs racines sont très difficiles à arracher... En Pays de Montcuq certaines combes de la Vallée de la Séoune sont au printemps  envahies de la floraison blanche de lumière des asphodèles . Celles -ci affectionnent les mêmes milieux naturels que l'Ail sauvage ... l'érable de Montpellier, les asperges sauvages, les Pistachiers Térébinthes, Romarins, Sauges ,Thym, Lavande.. mais en Pays de Montcuq  je ne trouve les Asphodèles que dans la compagnie des ails sauvages... et non dans celle des autres plantes ou arbres et arbustes..

Dans ses "Statistiques du département du Lot" en deux tomes,1828, l'ancien Préfet du Lot  Delpont  a consacré tout un savant chapitre aux plantes sauvages du Quercy...

17 avril

Labastide-Marnhac - Montcuq - 22 km (5 h) 378,5 km.

Ça y est, La moitié du parcours en France est dépassée : il me reste 374 km jusqu'à St-Jean-Pied-de-Port.


Après une nuit assez difficile (ronflements impressionnants d'un des occupants du dortoir où nous étions 5), mais cela fait partie du chemin,
nous partons avant 8 h. Le chemin sera très facile jusqu'à Montcuq que nous atteignons avant 13 h

 

Petite pause café à Lascabanes avec Laurent et Patrick l'Irlandais

Un certain nombre des lecteurs du blog ont souhaité avoir une photo du pèlerin après 2 semaines, en voici 2 prises par Patrick où je suis en compagnie de Laurent, le jeune éducateur spécialisé lyonnais avec lequel j'ai longtemps parlé "bouddhisme"

Nous sommes maintenant dans le Quercy Blanc mais il y a toujours des bories

Après Lascabanes, nous arrivons à la Chapelle St-Jean-le-froid. Là, nous y retrouvons François Nardou, une figure locale, spécialiste en histoire, membre d'éminentes associations historiques. Il nous raconte l'histoire de ce lieu et nous engage à boire l'eau de la source proche

Voici la fameuse source aux vertus de guérison. Nous en buvons, le goût en est agréable et nous remplissons nos bouteilles

Causses du Quercy Blanc. On peut voir tout au fond,
le relais de télévision qui domine Cahors

Arrivée sur Montcuq

Où je déjeune d'une bonne salade quercynoise avant de m'installer au gîte Cantourel

Avril 2017

Semaine 3
du 16 au 22 avril

16 avril

Le-Pech - Labastide-Marnhac - 24 km (8 h 30) cumul de 357 km avec arrêt de 3h à Cahors

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