Avril - Mai 2017
Semaine 5
du 30 avril au 6 mai
Petite pensée du matin :
Merci Seigneur de m'avoir donné
Des pieds qui s'accrochent au chemin,
Des jambes qui me font avancer,
Un dos qui porte sa charge,
Des bras et des mains pour se laver, se nourrir, s'habiller,
Une tête pour comprendre et pour Te rendre grâce.
Et Prends pitié de tous ceux qui n'ont pas ce bonheur.
Eclairages
Montages en panoramas
L'ensemble ?
D'autres vues
Copine
Certains se séparent d'autres se regroupent
Ostabat - La Croix de Gibraltar
Divers
Stèle dicoïdale
Ostabat
Notre hôte nous ayant offert l'apéritif sous forme de blanc moelleux de Bordeaux et d'une bouteille de Porto, nous en profitons.
Fernand, Nathalie et Danièle
José et Kat
Daniel et Catherine
Le plat principal du soir : spécialité basque, l'axoa
Encadrant Daniel, Colas et Pauline
1er mai
Ostabat - St-Jean-Pied-de-Port - 25 km - cumul 752 km
Bon 1er mai avec la photo d'un brin de muguet pyrénéen
Pour cette dernière étape française.
Dernière étape de la Via Podiensis avant d'attaquer le Camino Frances.
J'attaque cette étape au tout petit matin, 6 h 40, le jour se lève à peine.
Petit arrêt à Larceveau où je prends un petit déjeuner bienvenu après la nuit glaciale d'Ostabat.
Puis c'est de nouveau la traversée de magnifiques paysages basques avec la vision des sommets recouverts de la neige fraîche de la nuit.
En fait, les 25 km semblent très courts et c'est vers 12 h 30 que je m'installe dans mon dernier gîte français.
Départ 6h40 - au loin Fernand et son trolley.
Passage dans les rues désertes d'Ostabat
Journée placée sous le signe du mouton
Belle couleur des sommets sous un soleil rasant
Toujours de beaux paysages basques
Eglise de St-Jean-le-Vieux
Bureau d'accueil des pèlerins
Torrent des Pyrénées
Arrivée à St-Jean-Pied-de-Port
Différentes vues de St-Jean
Eglise de St-Jean
30 avril
Aroue - Ostabat - 24 km - cumul 727 km
Une étape qui paraissait simple sur le papier et qui a été extraordinaire pour les paysages traversés mais aussi pendant laquelle nous avons subi le déchaînement
des éléments.
Dès le départ, le chemin s'engage sur des routes de crêtes. La vision sur la chaîne des Pyrénées est époustouflante mais de lourds nuages noirs s'accumulent.
De nombreux dénivelés caillouteux compliquent le parcours. Un chevreuil sans inquiétude se laisse photographier puis mon attention est attirée en traversant le village de Larribar par une nuée de grands rapaces : je compte une trentaine de magnifiques vautours.
La montée se fait rude jusqu'à la stèle de Gibraltar qui marque le regroupement des
3 voies du sud-est. Puis on aborde la dure montée vers la chapelle de Soyarza.
Dans cette lande désolée, le vent se déchaîne et empêche la progression. Sur tous les sommets, l'on perçoit des traînées de pluie. Dans ma solitude envahit par le fracas du vent tempêtueux, je supplie qu'il me soit laissé suffisamment de temps pour achever ma montée.
Je me réfugie dans l'abri de la chapelle puis ai le temps de descendre sur Ostabat avant que La pluie ne s'abatte en torrents. Je retrouve à l'Ospitalia toute ma bande
de copains jusqu'au boutistes pour une soirée mémorable.