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Ruines du monastère de San Felices

On s'approche de Villafranca

Vue vers l'est

La végétation est totalement différente

Le chemin traverse maintenant une forêt de pins assez semblable à celle rencontrée au Sauvage dans l'Aubrac

Monument et fosses communes des fusillés de 1936

Quelques rayons de soleil entre 2 grains

Sortie de la forêt et arrivée sur San Juan de Ortega

Le monastère

Le chemin continue après San Juan au milieu
d'une lande désolée balayée par les bourrasques

Bruyères arborescentes

Arbre à pèlerins

Arrivée
sur Agès

Dortoir dans la grange

Atapuerca et ses découvertes archéologiques

12 mai

Atapuerca - Tardajos : 30 km - cumul 1053 km - reste 483 km

Je pars à 6 h 40 le ventre vide n'ayant pas dîné la veille car me sentant moyennement bien et le petit déjeuner n'est pas servi partout.

Tout de suite à la sortie de Atapuerca, le chemin s'engage dans une nouvelle montée rocailleuse. Le temps est toujours menaçant et le vent fort et froid. Au sommet du Matagrande (1078 m) je découvre à 7 h 20 un japonais en pleine lecture. Je me demande s'il a dormi là !

Puis c'est la descente dans la boue qui colle aux chaussures. Quelques villages sans grand intérêt précédent l'approche de Burgos. À partir de Villafria, après avoir longé toute la zone aéroportuaire, le chemin se poursuit en ligne droite au travers d'une immense zone industrielle et commerciale sans âme. On aborde enfin les faubourgs de Burgos et en particulier Gamonal qui présente un aspect très vivant.

Puis de nouveau un vide humain avant d'entrer dans la cité de Burgos : belle ville pleine de charme, chargée d'histoire mais aussi très animée par ses nombreux étudiants. Après avoir tourné dans le quartier de la cathédrale, c'est d'ailleurs par la centre universitaire que le chemin s'éloigne de la ville. Il a beaucoup de mal à trouver sa place au milieu des autoroutes et des voies ferrées. Mais j'arrive enfin à Tardajos où je me permets ma 1ère chambre d'hôtel.

Pub pour pèlerin

Burgos, une ville aux facettes multiples

L'université de Burgos : entre tradition et modernité

Centre historique autour de la cathédrale

Dans un champ, une quinzaine de cigognes

J'arrive à temps à Tardajos pour éviter la pluie

Et finalement, en fin d'après-midi, l'orage va éclater

ATTENTION

Partant pour un week-end dans les Monts d'Arrée où je vais randonner en pensant à Philippe, je ne pourrais assurer pendant ces 2 jours la mise à jour du site.

Merci de votre compréhension

La Webmaster (Webmasœur ?)

Semaine 6
du 7 au 13 mai

Avril - Mai 2017

11 mai

Belorado - Atapuerca : 30 km - cumul 1023 km - reste 514 km

Avec ce cap des 1000 km réalisé, c'est aussi le cap des 2/3 du chemin qui ont été franchis.
Parti à 6 h 45 de Belorado, je n'attendais pas grand chose de cette étape et, effectivement, elle commençait, comme la veille, par un long cheminement au milieu des champs de céréales en longeant plus ou moins de près la N120/A12.

Puis, soudainement, à la sortie de Villafranca-Montes-de-Oca, c'est le choc : une dure montée rocailleuse inhabituelle dans ce parcours ibérique qui va nous faire progresser de plus de 400 m en altitude pour atteindre près de 1200 m avec une végétation totalement différente : nous retrouvons les petits chênes que nous avions connus dans les causses mais avec un climat proche de celui rencontré en Aubrac. Tout est en retard : pas de feuilles aux arbres, des primevères fleurissent à peine, les genêts à balais en sont au même stade, quelques jacinthes des bois montrent leurs clochettes. Il fait vraiment froid. La pluie tombe en grains rapprochés accompagnée d'un vent d'ouest de plus en plus tempêtueux. Le chemin monte au milieu de forêt de pins noirs dégageant un sentiment de tristesse qui se confirme avec l'apparition d'un monument commémoratif suite à la découverte récente de fosses communes datant de la guerre civile de 1936.

Le chemin est sans fin au milieu de cette forêt mais enfin il en sort pour voir apparaître le monastère de San-Juan-de-Ortega encore à plus de 1000 m. Je poursuis mon chemin toujours sous les grains et accompagné du vent qui te bouscule. Je passe Ages et m'arrête enfin à Atapuerca pour prendre gîte dans une grange où le lit m'est facturé 5€.

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